Quand cette période de l’année revient, la grisaille, les journées plus fraîches, voire bien froides même ces derniers jours, j’ai envie de choux, de poireaux, de légumes dits anciens, bref de quoi se faire de bons gratins, de soupes qui réchauffent, ou pourquoi pas comme ici un crumble salé. J’ai la chance d’avoir de super légumes tout près de chez moi, du producteur au consommateur, quoi de mieux, et notamment des poireaux d’automne tout juste récoltés ! J’ai rajouté quelques noix dans le crumble pour amener un petit côté croquant à l’ensemble, associé à la douceur du chèvre frais, un régal, pour qui aime les poireaux …. En recherchant dans mes photos, je me suis aperçue que je vous en avais déjà proposé un, mais avec une farine à IG bas et sans noix ( ici ), c’était en 2019, 6 ans déjà, d’où l’oubli !!
J’avais des poireaux et des patates douces, et l’envie d’une quiche, mais sans pâte, c’est plus léger 😉. Je suis donc partie sur cette idée, en y ajoutant un peu de chavroux, j’en ai toujours dans le frigo, j’adore ça, et en utilisant mon moule 6 grands ronds de chez Demarle, ce moule est top, je m’en sers beaucoup. Avec ces quantités, on a 6 belles parts. Vous pouvez tout aussi bien choisir un moule rond classique, il faudra juste ajuster le temps de cuisson. Quant au mélange poireaux et patate douce, c’est vraiment très bon ! Qu’elle soit servie chaude, tiède ou froide, nous nous sommes à chaque fois régalés avec cette quiche, accompagnée d’une petite salade bien relevée, c’est parfait …
Me voici enfin de retour après quelques mois d’absence autant involontaires qu’ensuite volontaires de ma part ! J’ai déserté le blog fin avril suite à une mésaventure dont je me serais bien passée, une fracture du poignet qui m’a handicapée quelques semaines, la pose d’une vis a quand même écourté l’immobilisation, 3 mois de plâtre sans opération contre 3 semaines avec pose de vis et attelle, le choix a été rapide … puis ensuite un vilain virus, encore un bon mois sans voir d’amélioration. Voilà pour le côté involontaire. Sont arrivées les vacances, un mois de juillet très très occupé en famille, puis un mois d’août un peu plus calme où j’en ai profité pour me reposer et cuisiner un peu plus ! Et enfin en septembre, quelques jours de vacances sous le soleil espagnol du côté de Cadaqués, une petite ville superbe qui a su garder tout son charme. et que nous avons adoré. J’avoue avoir beaucoup cuisiné mes classiques durant cette période, des reprises d’anciennes recettes que nous apprécions à la maison, et du simple, pas mal de salades avec les grosses chaleurs de l’été, la plancha a également bien fonctionné.
Comme toujours à cette saison, je continue à cuisiner les légumes d’été, les beaux jours sont toujours bien présents, l’automne et l’hiver vont être longs jusqu’au printemps, on en profite donc pour encore s’en régaler. Pour en revenir à cette quiche, j’ai eu beaucoup de courgettes cet été dans mon panier hebdomadaire, et c’est tant mieux, cela me pousse à chercher de nouvelles recettes, comme celle-ci, tirée d’un de mes derniers livres acheté, que j’aime beaucoup, « Bienvenue à la maison » de Christophe Michalak. J’ai choisi de la réaliser avec ma pâte à l’huile d’olive plutôt que la pâte feuilletée de la recette initiale, elle est super rapide à faire, pas de temps de repos, et bien croustillante. Dans cette recette, pas de précuisson des courgettes, elles restent bien fermes même si émincées finement, elle est absolument délicieuse. Allez, place à la recette !
Les soirées commencent à être plus fraîches, les légumes d’été ont laissé leur place aux courges, champignons et autres légumes d’hiver, et j’avoue avoir un gros faible pour les champignons. J’ai choisi ici de beaux champignons bruns, là aussi il faut les apprécier, leur prix, comme pour tout, s’étant envolé 😠. Je les ai associés à une petite crème de truffe que j’achète localement, ainsi qu’un peu d’huile de truffe acquise quant à elle à Périgueux lors d’un festival du livre gourmand. Heureusement, on peut en trouver assez facilement partout en France. Un peu de beaufort, que ferait-on sans fromage …, et au final un petit régal !!
Si vous aimez le chou kale, voici une petite recette qui pourrait vous plaire. Je le cuisine rarement, mais j’en ai eu plusieurs fois cette année dans mon panier de légumes et j’ai essayé de me diversifier un peu 😊. Je l’ai donc quelques fois proposé en chips, huile d’olive, parmesan et hop, au four quelques minutes pour un petit apéro bien sympa, ou encore en gratin comme ici. J’ai trouvé que l’association avec une belle boule de scamorza était très gourmande, sans oublier un peu de parmesan, de la crème, légère tout de même, fromages plus pommes de terre, c’est riche !! En fouillant sur le blog, j’ai retrouvé deux autres recettes, un gratin au cheddar et un bon petit curry que j’ai d’ailleurs bien envie de refaire !! Le chou kale est en plus et surtout très intéressant d’un point de vue nutritionnel : il est riche en vitamines A, C et K, en calcium, potassium, fibres, et antioxydants.
Je ne pouvais laisser passer l’été sans vous proposer au moins une nouvelle tarte à la tomate ! J’en ai déjà quelques unes sur le blog, sans compter les clafoutis et autres crumbles, mais honnêtement, j’en connais peu qui n’aiment pas ça. Et celle-ci ne nous a pas déçus … Une bonne tapenade maison, du miel, des pignons de pin, quelques feuilles de basilic, le tout posé sur une belle pâte feuilletée, tout est là pour se régaler 😛. Alors on profite pleinement de nos bonnes tomates savoureuses de fin d’été pour se faire plaisir, et on finira la tapenade en apéro sur quelques petits croûtons …
Je reviens après quelques jours d’absence, une semaine en famille, on en profite, donc pas trop de cuisine et encore moins d’ordinateur !! Heureusement que j’avais cuisiné avant … Pour en revenir à la recette du jour, c’est la pleine saison des asperges et il faut dire que j’en profite, peut-être un peu plus que si je me les procurais en magasin car même si les prix ont baissé, elles restent souvent onéreuses. J’ai en effet la chance d’avoir un producteur d’asperges à quelques kilomètres de chez moi, et je les achète en cagette de 5 kgs à un prix plus que raisonnable, surtout les blanches des Landes, mais ils commercialisent également de bonnes asperges vertes et j’en achète à chaque fois une à deux belles bottes. Je les conserve en boîtes sous vide et je n’ai qu’à piocher quand l’envie m’en prend !! Cette fois-ci donc, ce sont les asperges vertes qui sont à l’honneur dans ces petits flans qui se sont révélés délicieux. J’ai trouvé la recette sur le site Demarle, en cherchant quoi faire dans mes jolis moules 😉.
La dernière recette de blettes proposée par ici remonte à septembre dernier ( ici )et c’était déjà sous forme de clafoutis. Il faut dire que c’est vite fait, que je suis fan de ce moule grands ronds qui permet de réaliser des clafoutis individuels, et qui s’avère très pratique que l’on soit deux ou jusqu’à six convives. Lorsque nous ne sommes que deux, ils partent sous vide et je n’ai plus qu’à piocher les soirs de flemme !! J’ai donc réitéré cette fois-ci avec un mélange de blettes (uniquement les feuilles, les côtes seront à réserver pour une autre recette), de chèvre frais, parmesan, raisins secs et pignons. Je vous laisse imaginer, c’est bon 😉 …. A servir avec du mesclun juste assaisonné d’un peu de vinaigre balsamique et d’huile d’olive.
J’ai l’impression de ne pas voir le temps passer, déjà une semaine sans vous proposer une recette par ici, alors que j’ai pas mal cuisiné ! Il va falloir que je me rattrape 😉 … Je vais donc commencer par cette tapenade de saison, le week-end approche, le beau temps, pas si sûr, on va quand même faire comme si ! Bref, pour en revenir à cette tapenade, lorsque je l’ai vue chez ma fille dans un joli livre intitulé « To share », tout est dans le titre, le partage, je n’ai pas résisté bien longtemps. Il m’a manqué un peu de sumac, je n’en avais plus, mais ce n’est pas indispensable, c’est très bon ainsi. Si éventuellement vous en avez, ce sera une pincée à rajouter sur le dessus. J’ai en revanche ajouté quelques pignons qui eux ne sont pas dans la recette d’origine, on pourra les faire torréfier à sec dans une poêle pendant quelques minutes pour plus de croquant. Allez, bon apéro !!
Encore une recette avec mon fameux pesto de cima di rapa 😉. Le jour où j’ai acheté ma cima di rapa chez GF, j’en ai aussi profité pour acheter une pinsa romana, une spécialité romaine dont la différence principale d’avec la pizza réside dans sa pâte plus légère, réalisée à base d’un mélange de farines de blé, de riz pour la légèreté et de soja pour le côté croquant. Il en résulte une pâte très légère avec un croquant exceptionnel, tout en restant souple et moelleuse à l’intérieur. Bref, je l’ai découverte l’an dernier et depuis je ne rate pas une occasion de m’en procurer. Ensuite, je fais comme bien souvent, en fonction de mon frigo et de mes placards. D’où cette fois-ci quelques fonds d’artichauts en conserve, des olives noires et une bûchette de chèvre. Allez, je vous embarque pour l’Italie !!
Les filles, à table ! 